Le Britannique qui était «l'escroc ultime» de Netflix fuit la police française
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Un escroc britannique qui a fait l'objet d'un documentaire sur Netflix est en fuite et risque d'être inculpé de tentative de meurtre en France après avoir blessé deux policiers alors qu'il fuyait un raid, ont déclaré des responsables locaux.
Robert Hendy-Freegard avait élevé illégalement des chiens alors qu'il vivait dans le village français de Vidaillat, selon le maire local, Martine Laporte.
Les inspecteurs français du travail et des droits des animaux, accompagnés de policiers, ont effectué jeudi une inspection dans la maison isolée où il vivait avec sa compagne, a déclaré Laporte à l'AFP.
Selon la police française, alors que des agents demandaient à sa compagne de les accompagner jusqu'à la gare la plus proche, Hendy-Freegard a démarré son véhicule et a percuté deux agents avant de prendre la fuite. L'un d'eux a dû être hospitalisé pour une blessure au nez.
Une enquête a été ouverte par les procureurs locaux. Hendy-Freegard fait face à des accusations de tentative de meurtre sur un agent public, passible d'une peine d'emprisonnement maximale de 30 ans.
Plus tôt cette année, Hendy-Freegard a fait l'objet d'un documentaire Netflix en trois parties The Puppet Master: Hunting the Ultimate Conman, dans lequel les enfants d'une femme soupçonnée d'être son partenaire actuel ont déclaré qu'elle avait disparu après l'avoir rencontré.
En 2005, Hendy-Freegard a été emprisonné à vie par un tribunal de Londres en 2005 pour tromperie, vol et enlèvement, bien que les accusations d'enlèvement aient été annulées en appel et qu'il ait été libéré de prison en 2009.
Des voisins ont déclaré que le partenaire de Hendy-Freegard vivait dans des "conditions épouvantables" dans la maison isolée au milieu des bois et était rarement vu dans le village, contrairement à Hendy-Freegard, qui se rendait régulièrement en Grande-Bretagne.
"Elle ne sortait jamais, sauf dans sa petite cour", a déclaré à l'AFP un voisin du nom de Serge. "J'écris à la police, au préfet, à la mairie depuis 2017, mais ils ne l'ont pas pris au sérieux", a-t-il ajouté.
Les chiens du couple sont désormais pris en charge par l'association caritative française SPA.
Au cours de son procès à Londres, le tribunal a appris que Hendy-Freegard aurait vécu selon la devise "Les mensonges doivent être gros pour être convaincants". Il a persuadé ses victimes de croire qu'il était un officier du renseignement britannique et qu'elles fuyaient des terroristes.
Sarah Smith, l'une de ses victimes, s'est souvenue d'incidents tels que le fait d'avoir été emmenée dans une soi-disant «maison sûre» avec un seau sur la tête et d'avoir dû se cacher dans un placard pour éviter les visiteurs.